
04 Mai ANEPP – Association cantonale Neuchâteloise des Entreprises de Plâtrerie-Peinture
Une association qui souffle 80 bougies
L’ANEPP compte 63 entreprises membres, soit environ 450 collaborateurs représentant une masse salariale évaluée à quelque 23 millions de francs. Depuis 80 ans, elle les accompagne dans différents domaines qui touchent leur quotidien. L’arrivée d’un nouveau président à sa tête, Gianni Buschini va insuffler un vent nouveau. En effet, il souhaite renforcer la présence de l’ANEPP au niveau des décideurs et des politiques pour faire entendre la voix de l’association. Tour d’horizon de l’actualité d’une entité impliquée et active.
Une association octogénaire
Fondée en 1944 sous le nom d’Association neuchâteloise des Maîtres plâtriers-peintres puis devenue l’ANEPP en 2013, elle est pensée et voulue depuis ses premières heures pour défendre les intérêts du secteur. Avec le temps et l’évolution de la société, ses missions se sont étoffées pour répondre pleinement aux besoins et aux attentes de chacun. Pilotée par un comité cantonal composé de 7 personnes travaillant dans la branche, ce dernier se réunit plusieurs fois par an pour discuter des affaires en cours et des sujets d’actualité.
Un secrétariat très impliqué
Tout au long de l’année, chacun peut par ailleurs compter sur le secrétariat qui gère les affaires courantes, les dossiers et autres renseignements en lien avec la convention collective du second œuvre, les finances et l’administration. Souvent sollicitée devant son implication et son engagement pour l’ANEPP, Laetitia Pergiovanni, secrétaire patronale, définit l’association comme un couteau suisse. En effet, la polyvalence et l’aptitude à démêler chaque problème urgent ou pas lui vaut d’être contactée régulièrement pour moult raisons. L’association fêtant ses 80 ans cette année, c’est tout naturellement que le couteau suisse a été choisi comme cadeau pour les membres, un clin d’œil qui reflète le quotidien du service !
Un nouveau président
Depuis mai 2024, l’ANEPP a un nouveau président, Gianni Buschini qui a fait carrière dans la plâtrerie-peinture et qui est aujourd’hui administrateur de la plus importante société du secteur dans le canton de Neuchâtel. Ce trentenaire au long parcours a décidé de s’ouvrir à d’autres horizons puisqu’il suit des études de sciences politiques à l’université de Lausanne. Ces savoirs, il entend bien les mettre rapidement au service de l’ANEPP pour l’engager ouvertement auprès des décideurs et des autorités. En effet, trop souvent des décisions sont prises au niveau cantonal, et même communal, sans que l’association en soit informée. Les incidences que cela peut entraîner sur les entreprises est un réel problème qu’il souhaite endiguer. Mieux faire connaître l’ANEPP, la positionner comme incontournable, tels sont entres autres les ambitions de Gianni Buschini qui ne manque pas d’idées et qui perpétue ainsi l’objectif premier : défendre les membres dans toutes les situations.
Des changements au niveau des formations supérieures
Depuis quelques temps déjà, les formations supérieures en plâtrerie ont été remises en route au niveau romand. Aujourd’hui, c’est au tour de celles pour les peintres de connaître des changements. En effet, il en est fini des modules qui faisaient durer trop longtemps les études, le retour à un système classique a été instauré. Ainsi, les collaborateurs motivés et désireux de grimper les 2 premiers échelons : chef de chantier et contremaître, pour pouvoir atteindre par la suite la maîtrise fédérale, doivent s’investir en dehors de leurs heures de travail, principalement les vendredis et samedis en soirée. Si tout ceci demande un véritable engagement, celles et ceux qui s’y dédient savent qu’ils atteindront au final des postes à responsabilité, une raison majeure pour suivre ce cursus fastidieux mais prometteur.
Quid de la relève et de la main-d’œuvre ?
Comme dans beaucoup de domaines d’activités, la plâtrerie-peinture peine douloureusement à trouver des employés qualifiés. Si beaucoup de choses sont mises en œuvre pour motiver les troupes, embaucher devient un vrai casse-tête pour nombre d’entreprises. Pourtant les salaires y sont attractifs puisqu’au démarrage d’une carrière, les collaborateurs qualifiés ont la garantie d’avoir au minimum 5331 francs/mois. L’ANEPP réfléchit à comment trouver ce personnel manquant mais force est de constater que ceci est difficile même si la peinture bénéficie d’un atout indéniable : celui de compter nombre de femmes dans ses rangs. Pour preuve, elle représente aujourd’hui, dans le canton de Neuchâtel, environ 20% des actifs dans le milieu et sont spécialement motivées, pour beaucoup, à atteindre la maturité fédérale. Vu la situation, l’accent est mis sur la relève que pourraient assurer les jeunes. Pour ce faire, l’association participe à des salons comme Capa’cité pour présenter ses métiers et leurs atouts. Ayant évolué avec le temps, ils sont aujourd’hui des acteurs majeurs pour l’environnement puisque les isolations périphériques sont installées par des entreprises du secteur. Une force supplémentaire pour inciter le plus grand nombre à rallier le monde de la plâtrerie-peinture. Mais, ce dernier fait face à un autre souci : les salaires alloués aux jeunes en formation. Trop bas, ils sont peu attractifs et représentent un frein pour beaucoup. L’ANEPP consciente de ce problème souhaite mettre ce dossier sur la table et inciter les entreprises formatrices de la branche à accepter des augmentations nécessaires pour garantir la main-d’œuvre de demain.
ANEPP
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